la fete d'achoura
Achoura une fête judéo-musulmane Jour de joie ou de deuil, le dixième jour du premier mois de l’Hégire, tombe le 19 février
Le monde musulman célèbrera le 19 février prochain Achoura. Cette fête initialement juive, correspond au dixième jour du mois de Muharram, le premier mois de l’année musulmane. Elle revêt toutefois différentes significations pour les deux grands courants de l’Islam, le sunnisme et le chiisme. Pour les uns, elle marque le début de festivités, pour les autres c’est une journée de deuil commémorant la mort de Hussein, petit-fils du Prophète Mahomet et fils de Ali ibnou abi Talib.
Par Smahane Bouyahia
Le 19 février prochain marquera pour tous les musulmans le jour d’Achoura, initialement une célébration juive. Cette datte, marquant le dixième jour du mois de Muharram, premier mois de l’an 1426 de l’année de l’Hégire, incite à l’observation du jeûne. Dans certains pays sunnites, comme au Maroc, cette cérémonie est également perçue, depuis des siècles, comme celle de l’enfance et de la famille. Distribution de friandises, cadeaux, pratiques à caractères carnavalesques... l’ambiance est aux festivités. Ailleurs, dans les régions de confession chiite, Achoura est un signe de deuil, car il s’agit d’un jour de grande importance commémorant l’anniversaire de la mort de Hussein, petit fils du Prophète Mahomet.
Trait d’union entre le judaïsme et l’Islam
« Avant même d’être une fête musulmane, Achoura était une fête juive, marquant l’exode des enfants d’Israël après leur délivrance par le prophète Moïse. Le prophète Mahomet, en 622, alla à la rencontre des juifs le jour du Youm Kippour, fête de l’expiation durant laquelle ils jeûnaient. Lorsqu’il leur demanda la raison de ce jeûne les juifs répondirent que c’était en souvenir du ‘jour où Dieu donna la victoire à Moïse et aux fils d’Israël sur Pharaon et ses hommes’ », explique M. Rais, directeur des Affaires Culturelles de la Mosquée de Paris.
Le Directeur de l’association des musulmans d’Ile de France, Merrun Khalil, poursuit que c’est pour cette raison, que le Prophète Mahomet ordonna aux musulmans d’observer le jeûne ce jour là, lesquels ne comprenaient pas vraiment pourquoi ils devaient perpétrer cette tradition qui n’était pas la leur. Lorsqu’ils le lui demandèrent, le prophète leur répondit humblement que c’était parce qu’il considérait Moïse comme « plus proche » d’eux. C’est ainsi que Achoura est entrée dans la sacralité de l’Islam. Un an plus tard, pour confirmer la continuité de la cérémonie juive et s’inscrire dans la tradition de Moïse, le Prophète Mahomet recommanda aux musulmans de jeûner deux jours, les neuvième et dixième jours du mois de Muharram qui marque Achoura. D’où l’origine étymologique de cette fête. « Achara » signifie dix en arabe et reprend ainsi le dixième jour de Muharram. Cette fête marque la liaison entre deux religions, le Judaïsme et l’Islam. C’est un « lien naturel et historique entre deux communautés fraternelles » que tout oppose de nos jours, explique unanimement M Rais et Merrun Khalil.
Une journée entre joie et douleur
Les musulmans considèrent de ce fait Achoura comme un jour de jeûne. Un jour de jeûne recommandé et non obligatoire. Les savants se réfèrent à un hadith [*] de Sahih de Boukhari et de Mouslim rapportant que : « aujourd’hui est le jour de achoura, Allah n’a pas fait un devoir pour vous de le jeûner ; que celui qui le veut jeûne et que celui qui ne le veut pas, ne jeûne pas ». La cérémonie est célébrée différemment selon les écoles chiites et sunnites. Pour les chiites, Achoura est un jour de deuil important qui marque la mort de l’imam Hussein tué et décapité au combat il y a 13 siècles. Une figure emblématique du chiisme et petit-fils du Prophète Mahomet. C’est le jour du Pèlerinage à Kerbala, ville sainte au centre de l’Irak où se trouve la tombe d’Hussein. Tout au long de la journée, les hommes marchent dans les rues en se frappant la poitrine et la tête pour exprimer leur peine collective. Des manifestations impressionnantes de flagellation ont également lieu au cours de ces cérémonies expiatoires.
Pour les pays sunnites du Maghreb, le concept est différent. Achoura, qui n’est pas mentionnée dans le Coran, est considérée comme une fête mineure. Elle symbolise l’accostage de l’Arche de Noé. Les Marocains, par exemple ont ajouté aux cérémonies religieuses des concepts culturels qui ne relèvent pas de l’Islam. Pendant deux jours, les enfants sont mis à l’honneur. Le premier jour, la tradition veut qu’on leur offre des cadeaux, des friandises, et que des spectacles viennent égayer les rues. Le deuxième jour, les enfants s’amusent à asperger d’eau les passants et leurs proches, une pratique connue de tous les Marocains sous le nom de zem-zem. Certaines familles en profitent pour accomplir la zakat, un des cinq piliers de l’Islam, qui consiste à faire l’aumône. D’autres visitent les cimetières, brûlent de l’encens... des rituels qui se perdent malheureusement au fil des ans.
les proverbes
LES PROVERBES ET EXPRESSIONS
toute vérité n'est pas bonne à dire: il n'est pas toujours bien de dire ce que l'on sait, même si c'est vrai.
tout nouveau tout beau:quand quelque chose est nouveau on le trouve toujours bien.
tout vient à point à qui sait attendre: avec du temps et de la patience, on vient à bout de tout.
un perdu, dix de retrouvés: la personne, la chose perdue est trés facile à remplacer; se dit surtout pour consoler quelqu'un qui a eu des ennuis sentimentaux.
qui veut voyager loin ménage sa monture: pour arriver au bout de ce que l'on veut faire, il ne faut pas gaspiller ses forces.
qui aime bien châtie bien:si l'on aime vraiment quelqu'un on n'hésite pas à être sévére avec lui
loin des yeux, loin du coeur: les absents sont vite oubliés.
on n'est jamais si bien servi que par soi_même: il vaut mieux faire les choses soi_même, on est sûr qu'elles sont bien faites.
péché avoué est à demi pardonné: celui qui avoue qu'il a fais quelque chose de mal obtient plus facilement l'indulgence.
l'air ne fait pas la chanson: l'aparence n'est pas forcément la réalité.
la nuit, tous les chats sont gris: on confond les personnes, les choses, dans l'obscurité.
la nuit porte conseil: il faut attendre le lendemin pour prendre une décision difficile.
l'enfant de sable
L'enfant de sable est l'un des contes que les conteurs racontent chaque jours dans des "souks" ou a la place "jamà-el-fanâ" de Marakech a une foule de gens pour avoir de l'argent, un bout de pain ou des dattes...
Dans ce roman l'auteur nous raconte la tristesse et la souffrance d'un malheureux qu'a honte d'avoir que des filles qu'il hait et deteste, il les considére comme des domestiques. Cet homme a consulté toute sorte de guerisseurs pour avoir le garçon dont il a révé mais sans resultat, en ce temps là il a décidé que son prochain bébé méme s'il sera une fille ,elle aura comme prenom Ahmed et qu'elle sera un mâle pour mettre fin à la fatalité et la paine qu'il vivait.
Ahmed ou la victime du pére autoritaire a compris en grandissant que les parents esseyent lui de cacher tout ce temps qu'il met un masque qui ne le conviens pas mais il n'a pas trouvé devant lui et surtout apres le decés de son pére que de suivre le chemin que son créateur lui a trassé avec un égouisme sans pencé à sa fille qui vit une douloureuse et maudite vie qu'transformé cette petite a un monstre et un corp sans coeur.
Alors "Ahmed" a pris la décision de ce marier pour prouver a tout le monde qu'il est un homme et il a choisis comme épouse sa cousine cette pauvre fille malade qui vit en marge de sa famille qui la voit naive et bête, et a la fin de cette histoire "Ahmed" trouve que c'est injuste de cacher au fond de lui cette petite fille qui rêve tout simplement de sortir au monde et dévoiler la vérité pour grandir dans la lumiére et pas dans l'obscurité et de devenir une vrais femme qui suis le bon chmin en se debarassant de tous ces monsonges et ces noeus qui rendent sa vie insuportable et enfer.
Et enfin je termine en disant que Benjeloun cherche d'aprés L'enfant de sable de passer un message plutôt de mettre le doigt sur le fleau qui nous touche tous: les problémes que la femme marocaine est entrain de vivre toujours cette marginale qui n'a pas le droit d'ouvrir sa bouche pour s'exprimer en donnant son opinion cette pauvre femme qui souffre en silence elle est toujours prêtte à sacrifier tout ce qu'elle posséde pour les autres qui la met dans trois cages surnoms de la honte, la domestique, et la médiocre ces gens ne veulent pas comprendre que la femme fais partis de la société et que son elle cette vie ne peut pas continuer, et si on n'oublie pas ces arriéres pencés on peura jamais faire un pat en avant.